MEDECIN SCOLAIRE
Chaque année a lieu la visite du médecin scolaire en 8H. Celle-ci est assurée par un Docteur désigné par le Service du médecin cantonal 026/305.79.80.
Cette visite comporte :
- le contrôle général
- le contrôle de la vue
- le contrôle de l'audition
- le rappel du vaccin Diphtérie-Tétanos-Polio
Pour les parents des enfants en classe enfantine, des directives seront envoyées par l’administration communale.
DENTISTE SCOLAIRE
Le service dentaire est un service de l’Etat à disposition de tous les enfants en âge de scolarité. Son but est de promouvoir une saine hygiène dentaire et de lutter efficacement contre la carie, les affections parodontales et les malformations bucco-dentaires. Pour mener à bien ses différentes tâches, le SDS est scindé en 3 sections.
La prophylaxie
Chaque classe est visitée au moins une fois par année. Une éducatrice en hygiène dentaire enseigne aux enfants la manière, tant pratique que théorique, sur l’art d’observer une saine hygiène dentaire.
La clinique dentaire
Chaque année, la clinique dentaire dessert le village. Le médecin-dentiste scolaire examine la dentition et les gencives des enfants. Les parents sont tenus de faire exécuter les traitements indiqués par le médecin-dentiste scolaire, en recourant soit à celui-ci, soit à un médecin-dentiste de leur choix. Il est utile de préciser que le SDS pratique un tarif préférentiel. Les communes subventionnent, selon les règlements communaux en vigueur, les soins dispensés par le SDS ou par un médecin dentiste privé autorisé à pratiquer à titre indépendant dans le canton de Fribourg ou dans un autre canton confédéré.
Traitements orthodontiques
Les enfants souffrant de malformations dento-faciales ont la possibilité d’être soignés à un tarif avantageux à la clinique orthodontique scolaire, spécialisée dans ce genre de traitement. Celle-ci est sise au Bd de Pérolles 23 à Fribourg 026/305.98.00.
Pour tous renseignements : Service dentaire scolaire 026/305.86.91
INFORMATION SEXUELLE
L'éducation est une tâche importante qui demande beaucoup d'attention, à plus forte raison en ce qui concerne la sexualité.
Les enfants sont souvent interpellés par des informations qu'ils reçoivent sans toujours comprendre ce qu'ils voient ou entendent. Il s'agit alors de leur apporter des réponses simples et claires.
Pour vous aider dans cette tâche, nous avons fait appel au
PLANNING FAMILIAL ET INFORMATION SEXUELLE
R. GRAND-FONTAINE 50
FRIBOURG (026 305.29.55).
La présence d'une personne extérieure, spécialement formée à cette tâche, permet de créer un climat favorable à une discussion sur la sexualité. Les enfants de l'école enfantine, 4H, 6H et 8H suivront ces cours. Dans un premier temps, les parents seront invités à une séance d'information à laquelle nous vous recommandons vivement de participer. Les enfants suivront ensuite deux séances où les thèmes importants de la sexualité, en rapport à leur âge, seront abordés.
DIRECTIVES CONCERNANT LES PHARMACIES D'ECOLE ET LES PREMIERS SOINS
Lorsqu'un problème de santé se manifeste durant le temps d'école chez un ou une élève, ce sont les enseignantes et enseignants et/ou la direction de l'établissement qui sont appelés à prendre en charge l'élève et, le cas échéant, à lui apporter les premiers soins. Dans ce contexte, la question se pose, de savoir si un produit thérapeutique peut être donné à l'élève et si l'établissement doit, de ce fait, prévoir et entretenir une «pharmacie d'école».
Dès le 29 janvier 2016, les Services de l'enseignement obligatoire et le Service du médecin cantonal se positionnent comme suit :
Dans les situations quotidiennes à l'école :
Le personnel enseignant ne donne aucun produit thérapeutique à un ou une élève. Cela comprend aussi bien les médicaments classiques de la médecine traditionnelle que les substances de la médecine alternative (homéopathie, phytothérapie etc.). Toutes les voies d'administration sont concernées : par oral (gouttes, gélules, comprimés), par voie rectal (suppositoires), par inhalation (spray nasal par exemple), et par la peau (pommades et onguents).
Que faire lorsqu'un-e élève présente un problème médical ?
Si un ou une élève présente soudainement des douleurs ou de la fièvre ou d'autres symptômes qui nécessiteraient un traitement médical, il est nécessaire :
• dans les situations normales d'avertir les parents qui viendront, le cas échéant, chercher l'enfant. Le renvoi de l'élève à son domicile n'est pas autorisé.
• dans les situations d'urgence, de prendre les mesures pour que l'élève reçoive les soins nécessaires et d'avertir les parents. A cet effet, l'établissement est autorisé à amener l'élève chez le médecin ou à l'hôpital, ou à faire appel à l'ambulance ou aux services de sauvetage. Les frais en découlant sont à la charge des parents ou de leurs assurances.
Une trousse contenant quelques pansements et désinfectants, ainsi qu'une poche à glace pour traiter les petites blessures et contusions et administrer les premiers soins en cas d'accident doit être mise à disposition dans les établissements scolaires.
Si un enfant souffre d'une maladie chronique (par exemple diabète juvénile, asthme, épilepsie, migraines, etc.) et doit prendre régulièrement des médicaments, il ou elle doit les amener et les prendre lui ou elle-même. Pour ces situations, il est important que les enseignants et enseignantes soient informé-e-s de cette maladie et sachent comment réagir en cas de situation d'urgence, en concertation avec les parents, le médecin traitant ou le médecin scolaire. Cette concertation avec les parents peut nécessiter l'aide d'un spécialiste du milieu de la santé, particulièrement pour les tout petits enfants qui ne sont pas encore totalement autonomes, au début du cycle 1.
Services de l'enseignement obligatoire
Service du médecin cantonal
Janvier 2016
LA RENTREE DES POUX !
Qu’est-ce que le pou ?
Le pou de tête est un parasite humain et il ne transmet pas de maladies. Il s’accroche à la base du cheveu, plutôt au niveau de la nuque et derrière les oreilles où il dépose ses oeufs, appelés lentes. Ce n’est pas une maladie humiliante, mais un incident qu’il est aisé de traiter.
Comment attrape-t-on les poux ?
La transmission se fait par contact direct de cheveux à cheveux, ou par l’intermédiaire d’objets tels que brosses à cheveux, bonnets, écharpes. Les poux ne sautent pas et ne volent pas.
Quels sont les moyens de prévention pour éviter les poux ?
• Demander aux enfants de ne pas échanger leurs bonnets, écharpes, cagoules, serviettes, brosses à cheveux ou peignes, chouchous… Conseiller à votre enfant de ranger bonnet et écharpe dans la manche de sa veste.
• Ne jamais appliquer de shampoing anti-poux en prévention : c’est inutile et favorise la résistance aux poux.
Quels sont les moyens d’éviter la propagation des poux ?
• Traiter l’enfant contaminé par un traitement spécifique conseillé par le pharmacien, suivre correctement le mode d’emploi pour éviter la rechute.
• Prévenir l’enseignant de votre enfant.
• Contrôler toute la famille et traiter ceux qui sont contaminés. Lavez la literie, les habits, peignes et brosses à 60° au moins.
• Surveiller la chevelure et bien la brosser, un retour du pou est toujours possible ! Plus les poux sont détectés à temps, plus il est facile de les traiter. Inspecter donc régulièrement les cheveux de vos enfants après une infection mais aussi préventivement après les vacances, les retours de camps ou si la présence de poux est signalée chez des camarades de classe.
Pour en savoir plus :
https://www.fr.ch/smc/sante/prevention-et-promotion/les-poux